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Archéologie

Archéologie du moulin de Bayerel

Le moulin de Bayerel est un témoin particulièrement important et rare de deux activités économiques anciennes fondamentales des Montagnes neuchâteloises:

la meunerie et le sciage de bois. Les études historiques de Maurice Evard, un relevé complet de l’édifice et de ses installations (U. Bertschinger, Examens de monuments, Bienne), une datation dendrochronologique des charpentes (Dendrolabor Egger, Boll) et des analyses archéologiques du Service cantonal de la protection des monuments et des sites ont permis de reconnaître sa riche évolution architecturale.

Principales étapes de construction et de transformation du moulin :

1416
Les plus anciens vestiges repérés d’un édifice sont vraisemblablement à identifier comme ceux du moulin reconstruit cette année-là en pierre, selon les textes.

1642
Le moulin est rebâti sous sa forme actuelle, en conservant partiellement les maçonneries de trois des façades du moulin antérieur.

1742
La charpente du moulin est refaite après un incendie. Les fenêtres moulurées du 17e siècle sont alors remplacées par les baies rectangulaires actuelles.

1877
Une ferme, avec logement, grange et écurie, est ajoutée à l’arrière du moulin.

La scierie :

Une scierie est citée dès le 17 e siècle. Construite le long du bief, canal amenant l’eau du Seyon aux roues, elle est reconstruite ou réparée à de nombreuses reprises, avant d’être recouverte par la grange de 1877.

Si les installations de meunerie ont en grande partie disparu; celles de la scierie, abandonnées il y a une trentaine d’années seulement, sont bien préservées et pourront fonctionner après restauration.

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